NOLA – J2

Ce matin, nous avons maudit ce réveil lorsqu’il a sonné à 8h. Pourquoi si tôt vous nous direz? Eh bien nous avions rendez-vous pour une visite guidée du French Quarter en français s’il vous plait.

Avant d’arriver au lieu de rendez-vous, nous nous arrêtons pour petit-déjeuner dans une petite gargotte qui fait des beignets, une spécialité locale. L’estomac bien calé (ici les croustillons ne sont pas ronds mais carrés et assez imposants), nous nous rendons au lieu de rendez-vous.

Nous ferons la visite avec 14 Français (principalement des Parisiens) sous la direction de Thomas notre guide portoricain. Il nous racontera pendant près de 2h30 l’histoire du quartier avec comme fil rouge l’histoire de la famille Garidel, une famille créole dont l’histoire a pu être retracée grâce à la correspondance épistolaire du père de famille. Le principal intérêt de cette visite est de nous avoir donné accès à des maisons privées ainsi qu’à la première pharmacie de Louisiane. Nous avons également visité le plus ancien cimetière réputé chaud dans le guide du Routard. Le seul truc chaud qu’on a eu c’était le temps. Pour l’anecdote, Nicolas Cage a déjà son tombeau prêt et  nous pouvons dire que ses goûts architecturaux sont à la hauteur de ses derniers choix artistiques …

L’après-midi, après un rapide repas pris sur le pouce, est consacrée à un tour en Steamboat sur le Mississipi (pour rappel, c’est le 3e plus grand fleuve du monde après le Nil et l’Amazone). Sympa mais sans plus.

Vu la chaleur écrasante et l’humidité ambiante, nous remontons vers l’hôtel par le Riverwalk qui comme son nom l’indique longe le Mississipi.

Après nous être rafraichis grâce à l’airco, nous ressortons à la recherche d’un resto. Nous nous arrêterons dans un bistro près de la place principale pour manger créole. C’était bon. Sur le retour, nous faisons un arrêt par un glacier soit disant italien mais la seule chose d’italien qu’il y avait c’était le drapeau à l’entrée. En retournant à l’hôtel, nous empruntons la Bourbon Street, rue de débauche par excellence où les touristes bourrés cotoient les filles en petite tenue (remarquez vu le temps, elles n’avaient clairement pas froid) aguichant le client devant leur bar de danse. Bref, une bonne rue pour les schtroumpfs…